17 février 2017

Carte de voeux Art Déco

Cette année, j'avais délaissé le mail art, et quand on écrit pas, il est normal de ne rien recevoir non plus...
Quel ne fut donc pas mon plaisir en trouvant, en janvier, une belle enveloppe de Richard dans ma boîte à lettres. Toujours fidèle au poste, Richard !
Je n'avais donc plus qu'à lui répondre, pour maintenir le lien, ce que je souhaitais.

Une naissance plus tard (pas moi... mais j'ai été "de garde" de la grande soeur, ce qui ne m'a pas déplu du tout mais a mis un peu de piquant dans mon petit planning), arrivée un peu en avance par rapport à la date prévue, j'ai repris mes crayons et comme j'avais suivi en janvier le stage "Ecrire Art Déco" avec Bruno Riboulot, j'ai mis tout de suite en application ce que j'y avais appris. Le plus dur c'est de commencer, ensuite l'inspiration arrive au fur et à mesure.
Sûr que Bruno trouverait encore à redire, mais comme il n'était pas là, pas de critique à l'horizon...


Évidement, comme d'habitude... j'ai fait trop grand. J'avais une belle enveloppe bleue que je comptais utiliser pour poster cette réalisation et, à plat, ça ne rentrait pas dedans... mais alors pas du tout. Grrr ! Gros efforts d'imagination car je n'avais pas envie de recommencer en plus petit, je venais déjà d'y passer du temps... plus d'autre solution que de plier la carte en deux dans le sens de la hauteur, rabioter un peu les bords, et comme je ne trouvais pas ça très original de juste la plier en 2, j'ai fait une découpe autour du B. Bon, maintenant, ça rentre... même si j'aurais pu être plus inspirée sur ce coup là.
Et j'ai pu répondre au gentil petit mot de Richard en lui écrivant au verso du "Bonne Année".
J'ai glissé le tout dans l'enveloppe bleue décorée (alphabet étudié aussi au cour du stage "Ecrire Art Déco - je l'aime bien celui-là) :


Il ne restait plus qu'à aller à La Poste pour y acheter un beau timbre. Et là, cela s'est révélé la pire mission de l'opération. Le bureau de poste de ma petite ville, c'est une épicerie en tout genre, mais pour y trouver des beaux timbres... J'ai eu beau expliquer à la guichetière que ce n'était pas grave, que je pouvais payer un petit peu plus cher que ce que valait l'affranchissement pour avoir un beau timbre à mettre sur l'enveloppe, je me suis heurtée à un encéphalogramme presque plat... Du coup, j'ai choisi le timbre que je pensais le moins pire parmi les quelques qu'elle me proposait (inévitables coeurs car on était pas loin de la St Valentin... original...), piètre consolation. La postière était toute fière de m'expliquer qu'avec ce timbre, mon correspondant allait avoir la lettre dès le lendemain. La pauvrette... elle n'a pas compris qu'on s'écrit en mail art pour faire quelque chose de joli, la rapidité n'est vraiment pas le critère décisif...
Enfin, j'espère que ça plaira à Richard, c'était mon objectif.

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